Créée au pastel sec sur un format monumental (100x70 cm),
durant 120 heures, Zahira est la deuxiĂšme Ćuvre de ma collection
« Ămes du Monde ».
Elle sâappelle ZAHIRA.
Un prĂ©nom aux rĂ©sonances profondes, qui signifie « la lumineuse, lâĂ©clatante, celle qui brille de lâintĂ©rieur ».
Un nom choisi comme une Ă©vidence, car tout, dans cette Ćuvre, parle de lumiĂšre : la lumiĂšre du dĂ©sert, la lumiĂšre de lâhistoire, la lumiĂšre de lâĂąme.
ZAHIRA naĂźt dans lâinfini du sable, lĂ oĂč les dunes semblent respirer au rythme du vent. Elle porte en elle la mĂ©moire des civilisations anciennes et la majestĂ© des pyramides de Gizeh, gardiennes Ă©ternelles du temps. Son regard se perd dans lâhorizon dorĂ©, mais il contient aussi lâĂ©clat des Ă©toiles qui guidaient jadis les voyageurs du dĂ©sert.
Jâai voulu que ce portrait ne soit pas seulement celui dâune femme, mais celui dâun peuple, dâune culture, dâune terre.
Chaque ligne de son visage se confond avec le paysage :
â ses yeux reflĂštent le bleu profond du Nil, source de vie dans lâariditĂ©,
â ses lĂšvres reprennent les courbes des dunes modelĂ©es par les tempĂȘtes,
â sa peau sâillumine comme la pierre ocre des temples baignĂ©s de soleil.
ZAHIRA est à la fois présence et symbole.
Elle reprĂ©sente la femme comme pilier du monde, protectrice de la mĂ©moire, hĂ©ritiĂšre dâune sagesse ancienne que nul sable, nul vent ne peut effacer. Elle nous rappelle que sous chaque voile, derriĂšre chaque silence, brĂ»le une lumiĂšre indomptable.
Dans cette Ćuvre, lâhistoire nâest pas seulement peinte : elle respire.
On y retrouve lâĂ©clat du couchant qui embrase les dunes, la silhouette sacrĂ©e des pyramides qui se dressent face Ă lâĂ©ternitĂ©, et lâappel silencieux des oasis oĂč renaĂźt la vie. Câest une traversĂ©e : celle dâun monde ancien vers un monde intĂ©rieur.
ZAHIRA, câest la rencontre entre la majestĂ© de lâĂgypte et lâintemporalitĂ© de lâĂąme humaine.
Câest lâidĂ©e que lâart peut ĂȘtre une passerelle entre les Ă©poques, entre les hommes, entre les cultures. Elle est le dĂ©sert et son mystĂšre, mais aussi la lumiĂšre qui Ă©claire la nuit intĂ©rieure de chacun de nous.